
La faculté de médecine est l’une des 10 entités d’enseignement et de recherche de l’université Djilali Liabès de Sidi Bel Abbes.
Elle est créée par le décret exécutif n° 04 – 252 du 29 août 2004 qui modifie et complète le décret exécutif n° 98 – 141 1er Août 1989 portant création de l’université Djilali Liabès de Sidi Bel Abbes.
La faculté a été crée en 1981 en tant qu’institut avec un effectif de 04 enseignants et 51 étudiants.
En 1985, elle fut rattachée en qualité d’annexe à l’INESSM d’Oran jusqu’à 1989 où elle devient institut des sciences médicales.
En 1993, une nouvelle organisation fût introduite et il y a eu la création de la faculté de Médecine.
Elle dispose actuellement de trois départements. Celui de médecine qui est le premier créé, suivi du département de pharmacie et de médecine dentaire.
places pédagogiques
salles de conférences
Laboratoires
Amphithéatre
Centre de Simulation
Bibliotheque
Professeur Taleb Mourad, natif de la ville de Sidi Bel-Abbès, le 11 décembre 1928. Il a passé toute sa scolarité dans sa ville natale. Une fois son Bac en poche, il ira en France pour entamer des études de médecine. Après un passage à Dijon, il regagnera Lyon. C’est sur ordre du FLN en 1956, qu’il rejoindra la Tunisie. Il restera au niveau des frontières jusqu’à la fin de la guerre. Avec des moyens de bord, il participera aux soins des «Djounouds» évacués à la base de l’Est. Parallèlement, il suivait sa formation auprès de médecins et praticiens tunisiens.
Dès le lendemain de l’Indépendance, il s’est investi, corps et âme, dans la mise en place d’un système de santé efficient dans son pays. De la frontière Est où il a passé la période de la guerre de Libération nationale, il s’est retrouvé directement à Batna où il avait procédé à l’ouverture de l’hôpital de cette ville. Juste après, il a regagné Oran où avec un petit nombre de ses compagnons il a essayé de remettre en marche le CHU Oran, déserté par les médecins français. La tâche n’était pas aisée parce qu’il fallait être sur plusieurs fronts. Répondre à une demande de plus en plus grandissante, participer à la formation du personnel médical et, par-dessus tout, terminer sa propre formation, arrêtée en 1956 pour rejoindre les rangs de l’ALN. Donc, il fallait, avec la complicité de certains de ses compagnons de lutte, mettre sur pied un pavillon de chirurgie. C’est à lui que le CHU Oran doit le pavillon portant le n°14.
C’était un choix conscient de sa part. Il avait refusé la proposition de son père de lui ouvrir un cabinet privé.
A la fin des années 60, il devait terminer sa thèse de doctorat puis accéder au grade de professeur agrégé.
Cependant, il occupera quelques postes de responsabilités au niveau d’institutions universitaires, notamment de la faculté de médecine. Mais c’est en 1986 qu’on lui confie le rectorat de l’Université de l’USTO. Donc, il est le premier recteur de cet établissement universitaire, fleuron des réalisations de l’Algérie indépendante. Il quittera, de son propre gré, ce poste vers la fin des années 80.
Il est décédé le 26 décembre 2003. Le jours de son enterrement, les abords de son domicile étaient noirs de monde. Des générations de médecins et des centaines d’anonymes ont tenu à l’accompagner à son ultime demeure en signe de reconnaissance à un Monsieur qui avait consacré sa vie à son pays et à son métier. Lui qui vaquait à ses occupations quotidiennes sans attirer la moindre attention.
La faculté de Médecine de Sidi Bel-Abbès, et le campus universitaire de l’Université Oran 1 portent le nom du « Professeur Taleb Mourad Selim ».
Extrait d’un article publié au quotidien d’Oran.
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